Droite progressiste

La réforme des universités a été dévoilée mercredi dernier par Mme la ministre Valérie Pécresse.

Dans ce projet, certains points comme la sélection en 1ère année de master et le nombre de représentants ont été, modifié pour le second, supprimé pour le premier.

Si j’admire l’ouverture d’esprit et le dialogue dont a fait preuve Valérie Pécresse, je m’interroge sur le « pourquoi ça coince » du côté syndicat étudiant UNEF.

Je commence tout d’abord sur la sélection en 1ère année de Master, je pense et ceux qui comme moi sortent d’études longues, tout comme ceux qui sont encore dans le cursus scolaire seront d’accords , que cette sélection existe déjà dans plus de la majorité des cas.

Pour vous en convaincre, un petit tour sur une université que je connais bien : l’UPMF Grenoble et sa page de présentation des masters.

Sur les 36 Masters dont l’entrée peut se faire en 1ère année, 11 se font par simple réinscription pour les L3, 9 via une Commission de Validation d’Acquis, 15 par dossier (ou test), et un se fait par simple réinscription pour les étudiants venant de l’université, par une commission de validation d’acquis pour les autres. Bref, cette sélection existe pourquoi l’UNEF s’étonne ?

La réponse vient sans doute dans mon développement sur le 2ème grief: le nombre de représentants dans les différents conseils. Pourquoi l’UNEF monte au créneau sur un passage à 20 représentants (maintenant 30), alors que lorsqu’ils sont élus, les représentants de l’UNEF ne siègent pas ! J’en veux pour preuve, mes 2 ans passés au CEVU et surtout au conseil d’UFR, où le seul syndicat présent à 100% des séances était Interasso. Je m’interroge, et je comprends maintenant pourquoi ce syndicat est si peu informé de la réalité des FACs.

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