Droite progressiste

Concernant les migrants auquel je préfère utiliser le mot « réfugiés », j’ai pu voir circuler beaucoup de choses sur les réseaux sociaux : de l’émotion avec la photo d’Alan Kurdi, mais aussi beaucoup de contre-vérités (pour ne pas dire d’absurdités). Des théories fumeuses que je ne cesse de dénoncer et pour lesquelles je vous invite à lire les articles suivants :

Ainsi je m’interroge : comment peut-on croire que des personnes fuyants la guerre, bravant la mort, ne sont là que pour se refaire les dents ou profiter du système social français ? Comment peut-on ignorer les massacres, les violences qu’endurent ces réfugiés ? Alors que la vérité est là : ces personnes fuient non pas pour des lendemains meilleurs, mais uniquement pour pouvoir connaitre d’autres lendemains !

Mais le plus choquant reste la position de certains politiques, qui au lieu d’apporter un éclairage sur la réalité de la situation, et calmer les esprits, préfèrent se vautrer dans le populisme. L’extrême droite est un habitué de genre de pratique, ce qui m’inquiète, c’est de voir certaines personnalités de la droite républicaine glisser vers cette facilité. Le questionnaire envoyé aux adhérents du parti en est l’exemple, il joue sur les peurs, mais il y a également les déclarations comme « fuite d’eau » qui ne passent vraiment pas.

Questionnaire républicains sur les centres de rétentions

Une question/proposition complètement irréaliste !

De plus, parler d’immigration sans précédent est également un non-sens, vu de la France. Ainsi, dans les faits, si l’Europe doit faire face à une arrivée importante de réfugiés, ce n’est pas en France qu’ils souhaitent s’établir, mais en Allemagne, Suède ou en Angleterre : Pourquoi la France ne fait pas rêver les réfugiés. Cet article est doublement intéressant, puisqu’en plus de casser le mythe de la vague migratoire en France, il met en lumière que les premiers à quitter les zones de guerres sont souvent diplômés ou, parce qu’ils ont les moyens de payer un passeur, ayant une bonne situation professionnelle.

La fin de l’article est également intéressante : au travers du simple « Pourquoi les réfugiés ne souhaitent pas venir en France », elle pose la question sur l’attractivité de la France. Ce qui remettrait forcément en cause la politique menée depuis plusieurs dizaines d’années. On comprend mieux pourquoi il est plus facile d’allumer des contres feux sur les migrants que de se remettre en cause, comme il est plus facile d’oublier que la situation au Moyen-Orient est également de la responsabilité de notre diplomatie

 

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