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  • Et si on tentait le vote électronique ?

    Et si on tentait le vote électronique ?

    Comme je le soulignais sur twitter, la date du second tour des élections présidentielles tombe le 6 mai, et donc potentiellement durant le pont du 8 mai pour certain. Si pour beaucoup la solution du vote par procuration va de fait s’imposer, il serait intéressant de lancer le débat sur des solutions alternatives. Je pense notamment au vote électronique, qui pourrait répondre à ce genre de problématique, et qui pourrait être également de luter contre l’abstention, notamment auprès des jeunes.
    Bien entendu, de nombreux détails doivent être réglés :

    • Garantir le secret du vote
    • S’assurer de l’absence de pression du votant (l’isoloir étant pour le scrutin traditionnel une solution optimale, comment garentir que les personnes votant de chez elles sont libres de leur choix)
    • Faut il garder le scrutin traditionnel ?
    • Question liée à celle prétendante, si maintient d’un double système de vote comment s’assurer qu’une personne ne vote qu’une fois ? Se déclarer votant par internet nous « efface » de l’émargement des bureau de vote ?
    • Comment s’assurer qu’il n’y a pas usurpation ? Par exemple s’il y a envois de code, comment s’assurer que la personne la reçoive bien.

    Bref, je propose d’ouvrir le débat dans les commentaires.

    vote électronique

  • La campagne est aussi sur Twitter

    La campagne est aussi sur Twitter

    Vous avez dû le remarquer, ces dernières semaines j’ai un peu de mal à tenir à jour ce cahier d’opinion pour des raisons personnelles et professionnelles. Néanmoins, suis présent sur Twitter (il est vrai qu’il est plus facile de publier 140 signes que d’écrire une note), et je vous invite à me suivre : @aurelienwillem.

    J’en profite également pour faire la promotion du HashTag #DRRA lancé par la droite de la région Rhône-Alpes.

  • N’en déplaise au PS Isérois il ne faut pas tout rapporter aux législatives

    Il y a quelques semaines, le secrétaire de la fédération de l’Isère, conseiller général du canton Vienne nord, vice président du conseil général, membre de la commission déplacements, grandes infrastructures, routes, transports, et candidat PS aux élections législatives dans la 8e circonscription de l’Isère (oui, ça en fait du cumul) m’apostrophait concernant l’action « Touche pas à ma gratuité » lancée dans tout le département. Ce dernier argumentait (de manière quelque peu insistante) qu’en tant que mandataire financier du candidat Jacques Remiller, je devais inclure dans les comptes de campagne, les dépenses liées à cette action. Ne voyant pas le rapport, mais soucieux de respecter les règles, j’ai saisi la C.N.C.C.F.P. (Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques) sur le sujet :

    Bonjour,

    Je suis me mandataire financier du candidat UMP Jacques Remiller dans la 8° circonscription de l’Isère. On m’a interpelé sur une question particulière :
    Il y a peu, le conseil général de l’Isère (tenu par le PS) a supprimé la gratuité des transports scolaires. Les élus (UMP) de l’opposition se sont emparés du sujet depuis un an, et ont publié dernièrement certains visuels (autocollants en pièce jointe) pour alerter l’opinion publique, et interpeler les conseillers généraux.
    Or, il se trouve que dans la 8° circonscription, le conseiller général local par ailleurs membre de la commission déplacements, grandes infrastructures, routes, transports Erwan Binet (cf sa fiche au cg) est lui-même candidat aux législatives.
    Pour ce dernier cet autocollant doit rentrer dans les comptes de campagnes. Pour moi, ce n’est pas le cas, car c’est bien le conseiller général qui est interpelé et non le candidat aux législatives. De plus ce visuel est produit par les élus d’opposition au conseil général et non par le candidat Jacques Remiller.

    Pouvez-vous me confirmer que mon avis est exact.

    Cordialement,

    Aurélien WILLEM

    Leur réponse est on ne peut plus claire :

    Monsieur,

    Dans le cadre des prochaines élections législatives, et sous réserve de l’appréciation collégiale de la commission et au regard des informations communiquées, je vous précise que l’autocollant avec le nom d’un candidat aux élections et un slogan en lien avec la suppression de la gratuité des transports ne peut être qualifié de dépense électorale dans la mesure où aucune référence n’apparait concernant les législatives.

    J’ai aussitôt transmis cette réponse au candidat PS, sans réaction de sa part, j’ai donc décidé de rendre publique cette décision, et ce, dans un souci de transparence.

  • Lettre de Nicolas Sarkozy au peuple français

    Lettre de Nicolas Sarkozy au peuple français

    Mes chers amis,

    Je vous invite à lire la lettre que j’ai écrite aux Français, une lettre pour m’adresser à vous sans aucun intermédiaire, une lettre car l’écrit demeure, l’écrit engage.

    Par cette lettre, je veux vous indiquer la direction dans laquelle je mettrai toute mon énergie à conduire notre pays, si vous m’accordez votre confiance.

    Cliquez ici pour lire la lettre de Nicolas Sarkozy aux Français
  • Pour une réforme courageuse de notre système de santé

    Je vous invite à lire le très bon article : Pour une réforme courageuse de notre système de santé

    Dans cette période d’élection tous les sondages d’intentions de vote sont lus, décryptés et analysés alors que d’autres sondages passent totalement inaperçus et sont pourtant révélateurs de l’état de notre société : 89 % des Français ont le sentiment que leur système de santé et d’assurance maladie s’est dégradé ces dix dernières années et 80 % pensent qu’il va encore se détériorer au cours des dix ans à venir.

    Une enquête BVA sur le thème « Les français jugent le système de santé » nous montre que les français ne sont que 42% à être satisfaits du remboursement des soins quand seul 37% d’entre nous sommes satisfaits de la proximité des centres hospitaliers sur tout le territoire.

    Sachant que d’une part, nous sommes dans un contexte de population vieillissante et d’une tendance à l’augmentation des coûts des soins (nouvelle technologie, personnel spécialisé, médecine personnalisé,…) et que d’autre part les dépenses publiques pour la santé représentant déjà 9,3% de notre PIB (Eurostat), des reformes supplémentaires à celles déjà entreprises sont nécessaires si l’on veut s’assurer a minima de la pérennité de notre système de santé dans les années à venir.

    Il n’est pas nécessairement question de dépenser moins mais de trouver certains postes d’économie pour dépenser mieux.

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