Droite progressiste

Jacques Chirac a disparu ce jeudi 26 septembre 2019. Cette triste nouvelle a été un choc pour moi : c’est à lui et que je dois mon engagement politique en 2002 au soir du séisme du 21 avril.

Jacques Chirac avait ses qualités, et ses défauts, loin de moi l’idée d’en faire un saint aujourd’hui, mais ce qui me plaisait dans le personnage, c’était sa proximité des Français. Je retiendrai de Jacques Chirac son discours du veld’hiv de 1995, mettant un terme à 50 ans de silence français sur une des pages les plus sombres de notre histoire. Son non à la guerre en Irak en 2003, « On n’exporte pas la démocratie dans un fourgon blindé » et son discours de Johannesburg en 2002 « notre maison brule et nous regardons à côté » montrent sa lucidité et, quant on voit la situation de l’Irak, parfois son avance sur son temps.

Je retiendrai également, sont intransigeance absolue avec l’extrême droite : « D’abord, ne composez jamais avec l’extrémisme, le racisme, l’antisémitisme ou le rejet de l’autre. Dans notre histoire, l’extrémisme a déjà failli nous conduire à l’abîme. C’est un poison. Il divise. Il pervertit, il détruit. Tout dans l’âme de la France dit non à l’extrémisme ». D’ailleurs, je terminerai cette note sur cette autre citation, là encore, au combien d’actualité : « Il n’y a pas et il n’y aura jamais de dialogue ou de compromis possible avec l’extrême-droite. Tous ceux qui s’y sont essayés, pensant jouer au plus fin on trouvé sur leur chemin plus forts et lus cyniques qu’eux. Ils ont fini submergés et vaincus »

Adieu Monsieur le président !

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