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  • Faut il des primaires à Vienne pour les municipales de 2014 ?

    L’idée de primaires ouvertes pour désigner les têtes de liste des élections municipales nous vient de Michel Havard, ex-député UMP de Lyon et leader de l’opposition Lyonnaise « Ensemble pour Lyon ». Dans une interview pour Le Progrès que vous pouvez retrouver sur son blog, Michel Havard explique les intérêts de recourir aux primaires dans l’optique de reconquérir Lyon : légitimité, rassemblement, éviter la multiplication des candidatures…

    Si la situation de la droite Lyonnaise est quelque peu différente de la droite viennoise, nous ne sommes pas dans une position plus confortable, et c’est un doux euphémisme. Les résultats de 2012 ne sont que le point d’orgue d’un processus d’érosion de notre électorat. Il suffit de regarder le score de la droite élection après élection pour s’en convaincre. De ce fait, si aujourd’hui on veut rattraper les 818 voix de retard, il est absolument nécessaire d’éviter que la désignation de notre tête de liste soit le fruit de tractations en coulisse cachées dans un bureau, mais le résultat d’une concertation démocratique la plus large possible. Et, pour que le rassemblement soit le plus large, il faut que le plus grand nombre de Viennois partageant nos valeurs s’impliquent dans le processus afin que ce ne soit pas l’homme d’un camp de facto contesté, mais une personne choisie démocratiquement.

    Nous disposons à droite et au centre de nombreuses personnes de valeurs, issues du monde politique, associatif ou civil. Néanmoins, depuis le retrait de Jacques Remiller, personne n’a la légitimité d’un mandat en cours ; fruit d’un scrutin uninominal. En ce sens, l’organisation de primaire permettrait de donner une légitimité incontestable, évitant de fait la multiplication des listes à droite, et donc un combat fratricide… et surtout suicidaire !

    Enfin, les primaires, tels que je les vois, ne doivent pas se résumer à un combat de chef, ce serait une erreur. Selon moi, pour convaincre il faut débattre publiquement. Et en ce sens, ces primaires doivent être le moment où chacun échange, sensibilisent ainsi les Viennois à nos valeurs, à nos projets pour la ville. Bref, un renouveau pour lancer la reconquête.

    MAJ : Après les derniers rebondissements dans la politique Viennoise, l’organisation de primaires ouvertes à droite ne seraient elles pas une solution d’apaisement ?

     

    Faut il des primaires à Vienne pour les municipales de 2014 ?

    • Oui (83%, 89 Votes)
    • Non (16%, 17 Votes)
    • Sans avis (1%, 1 Votes)

    Participants : 107

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    MAJ : Sondage clos le Samedi 22 septembre 2012, vous avez été très nombreux à voter durant 2 semaines et je vous en remercie.

  • 35h, Temps de travail des fonctionnaires, Chômage, Citoyenneté, Europe les propositions chocs de François Fillon

    Dans une interview au « Point », l’ancien Premier ministre prône la fin des 35 heures et l’augmentation du temps de travail des fonctionnaires.

    35 heures

    « On ne peut pas prétendre conserver une monnaie européenne et réussir la ré-industrialisation avec une exception française pareille. Depuis dix ans, nous avons essayé toutes les formules d’assouplissement. Il faut maintenant poser la question sans tabou. Je propose de donner la possibilité de négocier le temps de travail, entreprise par entreprise, dans la limite de la législation européenne. »

    Temps de travail des fonctionnaires

    « L’augmentation du temps de travail dans les fonctions publiques a été un élément-clé du plan de redressement en Allemagne. Cela doit évidemment s’accompagner d’un geste sur les salaires. »

    Chômage

    « L’indemnisation doit être liée à la formation, et non au chômage. Il s’agit de positiver, que les périodes d’interruption de travail ne soient pas vécues comme un déclassement, mais comme un temps mis à profit pour se former. »

    Citoyenneté

    « Je voudrais remettre en place l’idée de Charles Pasqua de demander aux jeunes nés en France de parents étrangers de choisir formellement la nationalité française à 18 ans, et ce, lors d’une cérémonie. »

    Europe

    « La zone euro doit se doter d’un vrai gouvernement économique, capable de définir une politique budgétaire et de la faire respecter. Ce gouvernement serait contrôlé dans un premier temps par une délégation du Parlement européen et des parlements nationaux. »

    Le Point n° 2084 – Jeudi 23 août 2012

  • La question du mariage gay et de l’homoparentalité n’est pas qu’une simple modification du code civil

    Autant mettre les pieds dans le plat tout de suite, j’ai longtemps été assez peu intéressé par le débat du mariage gay et de l’homoparentalité, ce n’a jamais été mon cheval de bataille. Néanmoins, les récentes polémiques sur le sujet, liées à la fameuse prière universelle du 15 aout (qui au passage a été largement exagérée par les média) m’ont fait réfléchir sur ce thème. Pour être honnête également, cette note n’est pas un parti pris, car je n’ai actuellement pas d’avis tranché sur la question, le but est plutôt d’alimenter une réflexion qui va au delà d’une vision candide et simpliste du « je suis pour » ou « je suis contre ». Car oui, à mon sens, le débat sur le mariage gay et l’homoparentalité est bien plus profond qu’il en a l’air.

    Qu’est-ce que le mariage en 2012 ?

    A ce titre, je vais reprendre à mon compte les excellentes questions posées par Christophe Barbier dans l’émission C dans l’air du 16 aout. La première concerne le mariage gay proprement dit. Pourquoi une communauté qui a toujours chercher à se démarquer des aspects traditionnels de notre société, une communauté qui a sût s’inventer ses propres codes, souhaite accéder au mariage, qui est en pleine perte de vitesse, à contrario du PACS qui lui fait des émules, même pour les couples hétérosexuels ? Et en poussant la réflexion sur le mariage, et au delà de la situation des couples homosexuels est-ce que cette institution dont les droits et devoirs ont été codifiés il y a plus de 200 ans (cher code civil) réponds encore aux besoins des couples (hétérosexuels) d’aujourd’hui ?

    L’adoption et la bioéthique.

    Au delà du mariage gay, on le sait tous, le vrai débat est celui de l’homoparentalité, et donc le droit à l’adoption. Or, aujourd’hui le système d’adoption n’est déjà pas adapté, puisqu’il relève du parcours du combattant pour les couples hétérosexuels. Si demain on autorise les couples de même sexe à adopter, ne risquons nous pas de voir ce système imploser ? Alors avant même d’autoriser ou non aux couples de même sexe, n’est-il pas vital de revoir le système d’adoption en France ? Bien entendu, toute modification doit se faire avec comme priorité le bienêtre de l’enfant.
    Toujours dans les questions à se poser, est-ce que l’on ne va pas créer de facto une inégalité entre les couples d’hommes et les autres devant la possibilité d’être parent ? Les uns devant obligatoirement passer par l’adoption (très complexe on l’a vu), et les autres pouvant également procréer. Car si le tiers est plus facile à trouver pour un couple de femme, encore que, l’on peut poser la question du droit du père biologique, pour un couple d’homme ce n’est pas le cas… Sauf si l’on passe par une mère porteuse, ce qui est pour le moment interdit en France. Et là on commence à toucher du doigt des notions de bioéthique… C’est donc pourquoi le sujet doit  d’être abordé en profondeur avant de prendre des décisions.

    Pour terminer

    Enfin, je terminerais cette note sur 2 points :

    1. Dans le débats que j’ai pu écouter, on parle souvent de droit à l’enfant. Cette notion me fait vomir. Comme si l’on pouvait disposer d’un enfant comme l’on a le droit de disposer d’une peluche. En aucun cas l’intérêt des parents ne doit primer sur celui de l’enfant.
    2. Beaucoup ont vilipendé l’église pour cette prière du 15 aout, je vous invite à lire un très bon article d’un ami prêtre sur cette polémique intitulée « Prière et laicité ». Ensuite, pour ceux qui pensent encore que l’église est homophobe, je rappellerais simplement les propos de Jean-Paul II :

      Les personnes homosexuelles doivent être accueillies avec respect, compassion et délicatesse

  • Blocage des loyers à la relocation, un enfumage dangeureux

    C’est aujourd’hui que rentre en vigueur l’encadrement des loyers lors de la relocation, si sur la twittosphère de gauche, comme des moutons, on se congratule de cette mesure, je vous proposer de rentrer dans le détail de cette enfumade.

    Uniquement la relocation

    Tout d’abord, point de précision, concernant au flou laissé à gauche, il ne s’agit nullement de l’encadrement de loyer global, mais bien d’un encadrement des loyers lors de la relocation ou lors de renouvellements de baux. Inutile donc d’espérer une stagnation et encore moins une diminution de votre loyer actuel.

    Des critères complexes et des moyens de vérification impossible

    Mais attention, les critères d’application sont assez complexes. En théorie, il est impossible augmenter au-delà de l’indice de référence des loyers (IRL) soit 2,2% au second trimestre. Mais, des dérogations sont prévues en cas de travaux ou si le loyer acquitté par l’ancien locataire avait été manifestement sous-évalué par rapport aux loyers pratiqués dans le voisinage. Bref, c’est bien le marché qui va continuer à fixer les montants… Et jusqu’à présent, c’était déjà assez souvent le cas.
    Ensuite, et c’est sans doute toute la faiblesse de cette mesure, il n’y a aucune obligation d’indiquer dans le nouveau bail le montant du loyer précédent… Il n’y aura donc aucun moyen de vérifier l’application de cette mesure !

    Les appartements meublés ne sont pas concernés, quid des classes moyennes ?

    Autre grosse dérogation, et elle est de taille : Les appartements meublés ne sont pas concerné par la mesure. Et les principaux locataires de ces logements sont les étudiants issus de la classe moyenne, qui ne bénéficient pas des logements du CROUS. L’effet d’aubaine étant évidant, les premières victimes collatérales de cette mesure seront, une nouvelle fois les classes moyennes.

    Une mesure qui ne répond en rien au problème du logement, et qui risque d’empirer la situation

    Nous l’avons vu, cette mesure n’aura aucun effet sur le loyer que vous et moi avons à régler chaque mois. Elle va au mieux généraliser une pratique déjà en place. Elle va créer des effets d’aubaines qui vont pénaliser les classes moyennes, et pire que tout, elle risque d’avoir un effet dévastateur sur le marché immobilier. En effet, petit retour en arrière sur les effets des réglementations des loyers s’impose :

    Un blocage des loyers stricts décidé en 1914 et jamais remis en cause après la première guerre mondiale va entraîner une paralysie quasi totale de l’investissement locatif privé : le blocage des loyers obérant toute rentabilité de ce type d’investissement, les propriétaires de logements existants cessent de les entretenir, faute de revenus suffisants. Pareillement, la perspective de rendements faibles réduit la construction de nouveaux logements. Ainsi, entre les deux guerres, la France a construit 2,5 fois moins de logements que la Grande Bretagne, et deux fois moins de logements que l’Allemagne, pourtant affligée par une crise monétaire grave (1923), et l’arrivée au pouvoir des nazis (1933). Entre les logements manquants et les unités insalubres, la pénurie avant guerre est estimée à 2 millions d’unités. (source wikipedia)

    Sans arriver à la crise du siècle précédant, je doute franchement qu’une mesure qui va contraindre le secteur privé ait un effet psychologique salutaire. En effet, le droit immobilier est déjà très en faveur des locataires, poursuivre ce déséquilibre n’est clairement pas un bon signal.

    Une fausse solution à un vrai problème

    Il faut être honnête, le logement est un vrai problème. Pour autant, ce n’est pas avec ce genre de mesurette que l’on va arriver à faire changer les choses.
    Si l’on y regarde de plus prêt, la crise du logement actuelle a de multiples causes : sociologique (famille recomposées, hausse du célibat etc.) et démographique. Mais ce n’est pas tout, un rapport du sénat de 2004 pointe la pénurie de terrains où la construction de logement a été autorisée par les maires.
    On peut également réfléchir au logement social. Les lectures que j’ai eu sont assez contradictoire sur le rôle positif (ou négatif) qu’a le logement social sur le marché immobilier, toujours est-il que toutes pointent la faible rotation des locataires et de nombreux foyers dépassent les plafond. Sur le sujet, il serait intéressant de regarder la théorie de Hernando de Soto, arguant que de vendre les HLM à leurs locataires rendrait actif un capital actuellement mort et rendrait plus efficient le marché immobilier.
    Bref, des pistes existent, mais dans tous les cas, ce n’est absolument pas la direction prise par le gouvernement actuel.

  • Parrainez François Fillon

    Parrainez François Fillon

    Comme je l’ai indiqué dans cette note ce que j’attends de l’UMP et pourquoi je soutiens François Fillon, j’ai décidé de soutenir François Fillon pour l’élection du président de l’UMP qui aura lieu lors du congres les 18 et 25 novembre 2012.

    Si vous aussi vous souhaitez parrainer François Fillon, veuillez remplir le formulaire de parrainage téléchargeable ici, et retournez-le à l’adresse suivante :

    Michel Savin
    4 bis avenue Jean Perrot
    38000 Grenoble

    Pour information, seul les adhérents à jour de cotisation au 30 juin 2012 peuvent parrainer un candidat.

    MAJ : Je vous invite à lire la note de Michel Savin, sénateur UMP de l’isère j’ai décidé, à titre personnel, d’apporter mon soutien à la candidature de François Fillon

    Message François Fillon