Catégorie : Actualité

Tout ce qui concerne l’actualité en général

  • Caricature de Plantu : Marine Le Pen = Jean-Luc Mélenchon

    Caricature de Plantu : Marine Le Pen = Jean-Luc Mélenchon

    Ce dessin de Plantu intitulé « L’ascension des néo-populismes » fait polémique :

    « L’ascension des néo-populismes »

    En effet, il met en avant les similitudes entre les discours de Mr Mélenchon à Marine Le Pen.  Similitudes entre extrême gauche et extrême droite que je dénonce depuis quelques temps. Et vous qu’en pensez vous ?

    Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen

    • Rien à voir (61%, 22 Votes)
    • Les mêmes (33%, 12 Votes)
    • Sans avis (8%, 3 Votes)

    Participants : 36

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  • Education, le rapport de l’OCDE qui pointe les lacunes de la France

    Il y a quelques mois j’avais écrit une note concernant l’éducation nationale : Éducation nationale le grand gâchis Français. Il y a un mois l’OCDE remettait un rapport sur les différents systèmes éducatifs dans le monde. Par manque de temps, je n’avais pas pu traiter  ce sujet. Aujourd’hui, je vous fais partager une interview très intéressante du 8 décembre 2010 de Bernard Hugonnier, Directeur adjoint de l’éducation à l’OCDE, réalisée par Jean-Jacques Bourdin sur RMC / BFM TV.
    Cette interview revient sur les sujets que j’avais déjà évoqués il y a quelques mois :

    • Rythme scolaire trop chargé et l’échec de la semaine de 4 jours.
    • Taille des classes qui n’a pas de rapport direct avec la réussite.
    • L’importance discipline et du respect des professeurs.
    • Le besoin d’autonomie pour les chefs d’établissements.
    • Un budget important ne signifie pas efficacité du système éducatif.

    Je vous invite à particulièrement écouter la fin de l’interview expliquant comment l’Allemagne a rattrapé son retard.

    • Bonnes fêtes de fin d’année !

      Je vous souhaite à toutes et à tous de passer d’excellentes fêtes de fin d’année.

      Bonnes fêtes de fin d'année

    • La réforme des retraites a été promulguée

      La nouvelle est tombée ce matin : Le président Nicolas Sarkozy a signé mardi soir le décret de promulgation, et la loi a été publiée mercredi matin au Journal officiel. Ce dernier évènement clôt donc le chapitre des retraites.

      Ce sera sans doute LA réforme de ce quinquennat, puisqu’elle sauve notre système par répartition, héritage de De Gaulle. Pourtant, cette réforme n’était pas au programme du candidat Sarkozy en 2007 comme me l’on souligné certaines personnes dans les nombreux commentaires que j’ai eus sur ce blog. À ceux-ci je ferais noter que la crise de 2008 n’était pas au programme, et que, fort heureusement, gouverner c’est aussi s’adapter aux aléas économiques. Il aurait été ainsi criminel de ne rien faire et endetter les générations futures sous prétexte que ce n’était pas dans un programme. Preuve en est qu’au PS, le conservatisme et l’immobilisme sont toujours d’actualité.

      Cette réforme est certes difficile, travailler plus n’est pas des plus agréable, mais elle répond néanmoins au problème démographique que l’on peut schématiser (et simplifier) ainsi : « S’il y a 30 ans, 3 actifs contribuaient à la retraite d’une personne pour les 7 dernières années de sa vie, aujourd’hui ce sont moins de 2 actifs qui doivent financer 12 années de retraite ». Inutile de faire de grandes études pour comprendre que le système risquait d’imploser si rien n’était fait.

      Voilà donc les points principaux de cette réforme :

      • Le report de l’âge légal à 62 ans pour 2018 en l’augmentant chaque année de 4 mois à compter du 1er juillet 2011. La première génération concernée est celle née après le 1er juillet 1951.
      • L’âge sans décote sera relevé progressivement de 65 à 67 ans de 2016 à 2023.
      • La durée de cotisation passera à 41 ans et un trimestre en 2013, et à 41,5 ans en 2020.
      • La prise en compte de la pénibilité, et c’est une première en Europe. Les personnes dont l’état de santé a été dégradé du fait de leurs conditions de travail (ceux qui ont subi une incapacité égale ou supérieure à 10%) pourront partir à la retraite à 60 ans avec une retraite à taux plein quel que soit le nombre de trimestres cotisés.
      • Le dispositif « carrières longues », créé en 2003, sera étendu à tous ceux qui ont commencé à travailler avant 18 ans et qui pourront donc partir à la retraite à 60 ans ou avant.
      • Les travailleurs handicapés ainsi que les parents d’enfants lourdement handicapés et les aidants familiaux pourront continuer à partir à 65 ans sans décote
      • Les mères de 3 enfants et plus, nées avant 1956, et ayant arrêté de travailler pour les élever, pourront également partir à 65 ans à taux plein
      • Les entreprises d’au moins 50 salariés devront signer un accord ou un plan destiné à résorber les écarts salariaux hommes femmes
      • En 2013, lancement d’une étude sur une retraite par points
      • Le régime des fonctionnaires se rapprochera de celui du privé :- Les fonctionnaires ne sont pas épargnés par le report de l’âge légal de départ.- Les salariés des régimes spéciaux ne seront concernés par la réforme qu’à partir du 1er janvier 2017.- le taux de cotisation retraite, actuellement de 7,85%, sera progressivement relevé à 10,55%, comme dans le privé.- Le dispositif permettant aux fonctionnaires mères de 3 enfants ou plus de prendre leur retraite après 15 ans de cotisation sera supprimé.
      • De nouvelles recettes viendront financer nos retraites : nouveau prélèvement de 1 % sur la dernière tranche d’impôt sur le revenu et les plus values de cessions, hausse des prélèvements sur les stock-options et les retraites chapeaux, calcul annualisé des allègements de charges patronales.

      Les éléments en gras sont selon moi les points importants de cette réforme puisqu’ils garantissent la justice sociale.

      Télécharger la Loi sur la réforme des retraites parue au journal officiel
      Télécharger la Loi sur la réforme des retraites parue au journal officiel

    • Les syndicats sont en train de tuer les ports Français

      L’image a certainement du vous heurter, celle de ces bateaux immobilisés au large de Marseille en raison du blocage du port par la CGT, et l’exaspération des acteurs de l’économie locale réduite à néant par ce conflit d’un autre temps.
      En me renseignant sur le sujet, plusieurs articles ont retenu mon attention :

      Ce qui en ressort, ce sont des mots comme « Péril », « Débâcle », « destruction », « Archaïsme ». Des mots assez forts, mais qui reflètent une réalité : Là où les ports du monde entier connaissent une croissance à 2 chiffres, les ports Français sont à la traine :

      En trente ans, Marseille a déjà rétrogradé du deuxième rang des ports européens au quatrième. Pis, pour les conteneurs, le segment de marché qui a explosé, il est désormais douzième

      (le figaro)

      Alors que la France possède la plus grande façade maritime d’Europe et que son positionnement géographique central devrait lui permettre d’être la première plate-forme maritime de l’Ancien Continent, ses ports ne reçoivent que 30 % des conteneurs qui lui sont destinés. Les 70 % restant arrivent de l’étranger. « On devrait faire 100 % des importations conteneurisées françaises, 10 % de celles des pays limitrophes comme la Belgique, l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie, assure le PDG de Marfret. Et c’est le contraire qui se passe, ce sont les pays périphériques qui tirent leur épingle du jeu.

      (France soir)

      Le trafic maritime en Europe, toutes marchandises confondues, est ainsi passé d’un total de 1 341 millions de tonnes en 1989 à un total de 2 134 millions de tonnes en 2006, soit une croissance de 59,1 %, rarement observée dans d’autres secteurs de l’économie.
      [..]
      La France possède certains atouts qui auraient dû lui permettre d’avoir une place privilégiée dans la concurrence mondiale et de bénéficier de l’essor du trafic maritime induit par la mondialisation. Ses atouts sont de nature géographique. La France possède trois façades maritimes, qui constituent l’ensemble le plus long d’Europe et qui sont particulièrement bien exposées
      [..]
      Or, force est de constater que les ports autonomes français n’ont pas réussi à mettre en avant ces atouts pour tirer parti de l’essor du trafic maritime, notamment dans le secteur des conteneurs. Le trafic des ports autonomes métropolitains français a augmenté 2,5 fois moins vite que les ports européens entre 1989 et 2006 (+24 % contre +60 %)
      [..]
      TRAFIC TOTAL DES PORTS AUTONOMES

      Rapport de l’assemblée nationale

      Les explications à cela :

      Il s’agit d’abord de la mauvaise insertion des ports français dans les réseaux de desserte continentale, et par là même de la faiblesse des liaisons des ports français avec leur « hinterland », c’est-à-dire leur arrière-pays
      [..]
      Les ports français sont aussi pénalisés dans la concurrence internationale, car ils sont considérés comme insuffisamment fiables, en raison de mouvements sociaux à répétition et d’engins de levage parfois vétustes, donc susceptibles de tomber en panne et d’entraîner un coût d’immobilisation supplémentaire.

      Rapport de l’assemblée nationale

      Pourquoi ces ports plutôt que les nôtres ? « Ils ont viré plus vite que nous dans la logique marchande. Ils ont su abandonner certains avantages acquis. Les syndicats n’y font pas la pluie et le beau temps. Ce ne sont pas eux qui décident de qui on embauche, de l’organisation du travail, du montant et de la distribution des primes », juge l’armateur.

      Une vision que partage désormais, à quelques nuances près, l’ensemble de la classe politique marseillaise

      (France soir)

      Car oui, des grèves, il y en a dans les ports français, pour un oui, pour un non. Les syndicats y font preuve d’un archaïsme hors du commun, refusant même une réforme qui pourrait être leur salut, les différents articles cités devraient vous en convaincre, inutile donc de citer plus. Ce qui m’interpelle dans cette histoire, enfin qui me révulse, c’est que cet exemple dans les ports est l’exemple même du syndicalisme français. Là où l’on attendrait d’eux qu’ils protègent les salariés, c’est tout le contraire qui se produit, car n’ayons pas peur des mots : Le syndicalisme est maintenant destructeur d’emplois ! Il est donc temps que cette situation change… Mais comment ? Là est toute la question.