Le TER entre Vienne et Lyon, une vraie galère !

Un axe « malade »

Suite à un mouvement de grogne des clients de la SNCF, il y a quelques semaines, la direction de la SNCF nous a dévoilé la liste des 12 lignes « malades ». Sans surprise, les lignes autour de Lyon (qui ne compte que pour 1 ligne, bien que dans le panier, nous avons les Lyon – Grenoble, Lyon – Saint Étienne, etc.) sont dans cette fameuse liste. Bien que, l’axe Vienne – Lyon soit relativement épargné, lorsque je compare à des amis venant de Grenoble ou d’Ambérieu, voilà une liste de retard que j’ai rencontré durant le mois de janvier. Liste non exhaustive, puisqu’il m’arrive de prendre la voiture pour aller à Lyon ou tout simplement d’oublier de noter les retards :

Soit un total de 2h33 de retard. Total qui sera sans doute battu ce mois-ci avec un petit 1h15 ce matin. De ceci je retiendrais néanmoins certaines anecdotes cocasses comme une annonce qui explique que le retard est dû à un problème « d’acheminement du personnel » excuse qui sera différente de celle donnée au micro par les contrôleurs, qui eux invoquent « un incident technique ». La vérité est sans doute ailleurs, et le client appréciera diversement l’aspect « je trouve une excuse au hasard »… Je passerais également sur les trains surchargés le soir, particulièrement le vendredi soir qui oblige bon nombre d’entre nous à faire le voyage debout.

Une gare multimodale, oui mais !

Il y a un an on inaugurait en grande pompe la fin des travaux du pôle multimodal. Des travaux relativement importants, il faut le noter, tant au niveau de l’accessibilité pour les personnes à mobilité réduites, que du stationnement, et de la possibilité de passer d’un mode de déplacement à l’autre. C’est vrai, mais il manque encore quelques détails à régler :

• Le premier concerne les sous-terrains permettant de passer d’un quai à l’autre. J’en avais parlé il y a fort longtemps dans une note Pôle multimodale à Vienne, quelques aménagements bienvenus, et je maintiens que ces sous terrains sont vraiment, mais vraiment problématiques. Peu importe l’heure, il est très difficile pour ce passage d’absorber la centaine de passager qui veulent l’emprunter. Je ne suis pas un expert en sécurité, mais il me semble qu’il existe un risque d’accident, et je déplore que 4 ans après, aucune solution n’ait été proposée.
• Plus cocasse, l’entrée sud sur les quais, là où il y a la jonction avec la gare routière, un grand panneau vous informe qu’au delà de cette limite il faut avoir validé son titre de transport. Problème, le validateur le plus proche est situé bien plus loin, environ 100 mètres.
  

  Un validateur à proximité serait mieux

• Le dernier point concerne lui le stationnement. Alors certes, un gros travail a été fait avec l’agrandissement du parking de la gare et la mise à disposition de places à tarif préférentiel pour les abonnés TER… Mais, et ceux qui on essayé, sans succès, d’avoir une de ces places, vous confirmeront qu’il y en a encore trop peu. Certes, on ne pourra pas satisfaire le millier d’abonné TER partant de Vienne, mais quand même, se garer pour prendre le train n’est pas chose aisée. En effet, dans mon cas, venant de Vienne nord (limite Seyssuel), la solution parking relais au sud de Vienne fais plus office de blague que de vraie solution, et il me reste donc à faire du 4×4 le long des quais Riondet sur le terrain en terre dans l’espoir de trouver une place libre… Et pas trop loin ! Car passé 7h45 il est difficile de trouver quelque chose avant le niveau de l’avenue Beauséjour. Alors certes, je suis jeune et un peu de marche ne peut être que bénéfique pour la réduction de ma cheville, mais les autres usagers des TER n’ont peut être pas le même optimisme que moi.