Catégorie : Actualité

Tout ce qui concerne l’actualité en général

  • La radicalisation des conflits sociaux, fruit d’un syndicalisme dépassé !

    Vers une radicalisation de la contestation sociale ?

    Séquestration de dirigeants de patrons et de présidents d’université, menace de faire exploser la société, voici le nouveau visage de la contestation sociale. Une radicalisation indigne d’une démocratie moderne que l’on ne peut tolérer.  Si l’on peut comprendre la détresse sociale que peuvent ressentir les salariés, l’attitude parfois indigne de certains dirigeants, il n’en reste pas moins que d’utiliser de telles méthodes est contraire aux lois de ce pays. Ainsi, si certains sont prêts à excuser ces agissements, PS en tête, je crois au contraire qu’il faut les condamner tout en cherchant des solutions.

    Qu’ont fait les syndicats ?

    Si certains cherchent à expliquer cette radicalisation par le contexte économique, je suis de ceux qui pensent qu’un maillon de l’entreprise n’a pas joué son rôle, et ce maillon est le syndicat. En effet, pour de nombreux conflits, notamment les plus extrêmes les syndicats ont été étrangement muets, ou dépassés par les évènements. En effet, il me semble que menacer de faire exploser les bombonnes de gaz est à l’antipode de l’action syndicale. Au contraire, cette forme de contestation rappelle les luttes primitives d’ouvriers. Bref, un bon en arrière de plusieurs siècles, à l’époque où justement le syndicalisme n’existait pas !

    En effet, qu’on fait les syndicats, en aval, après des dirigeants pour prévenir et éviter le futur conflit ? Qu’on fait les syndicats après des salariés pour contenir les excès et garder la contestation dans le cadre de la loi ? Rien, ils se sont tout simplement fait déborder par l’extrémisme.

    Le syndicalisme français tel que nous le connaissons aujourd’hui est dépassé !

    Le constat aujourd’hui est simple, le syndicalisme à la française n’est qu’une vaste fumisterie ! Complètement déconnectés du monde réel, les syndicats ne sont plus écoutés par les dirigeants, car trop rigides et complètement sourds, ils également sont délaissés par les salariés qui ne s’y retrouvent plus. D’ailleurs, est-il utile de rappeler le pourcentage de personne syndiqué pour comprendre le désamour des Français pour leurs syndicats ?

    Pour autant en cette période de crise (comme à n’importe quelle époque d’ailleurs) il est important d’avoir un syndicalisme fort et respectable. Il est donc urgent que ce dernier sorte du corporatisme, et surtout cesser d’être politisé !  Il doit savoir négocier avec le patronat (et donc, apprendre le principe de concession mutuelle) comprendre les préoccupations des salaries, et parfois jouer au pompier de service (rôle joué par l’état dans les derniers conflits, ce qui n’est pas de son ressort).  Bref s’il est bon de pouvoir s’opposer, il est important de pouvoir proposer (pour reprendre un slogan de la CFTC, un rare syndicat à faire preuve de modernisme).

  • Débat sur la réforme des collectivités locales

    Vendredi soir avait lieu à la salle des fêtes de Vienne une réunion-débat sur le thème de la réforme des collectivités locales en présence de Mr Courtois, sénateur-maire de Mâcon, orateur national.

    De toutes les mesures, je pense que de loin, cette réforme est le plus importante à faire. Le constat est clair, la France est un mille-feuille administratif qui en plus de couter de plus en plus cher, est inefficace et illisible.  Les conséquences sont multiples :

    • Nous sommes face à une dilution des responsabilités (chose que nous connaissons bien pour avec problèmes les de sécurité de la RN7)
    • Un non-respect des territoires de compétence, chacune de ces « strates » cherchant à garder le maximum de compétences, il est fréquent de trouver des doublons, si ce n’est plus !
    • Une paperasserie énorme, des dossiers multiples et croisés pour un simple financement de projet.
    • Une hausse énorme des personnels de la fonction territoriale.

    De plus, nous avons en France un demi-million d’élus locaux, nationaux, et Européen soit 1 élu pour 108 habitants ! Bref, s’il existe bien un « mammouth » qui mérite d’être dégraissé, c’est bien celui-là.

    Lors de cette réunion, nous avons pu voir un certain nombre d’avancées qui vont dans le bon sens : simplification des niveaux administratifs et la clarification des compétences de chaque entité, réduction du nombre d’élus. Pour autant, je pense que cette réforme ne va pas assez loin, et c’est d’ailleurs ce qu’ont fait remarquer plusieurs personnes dans l’assemblée.

    • Pourquoi garder l’entité du département ?
    • Pourquoi ne pas encourager la fusion de communes ?

    Des questions que je partage également, et auquel nous n’avons malheureusement pas eu de réponse claire.

    À titre personnel, j’ai fait remarquer le caractère infondé de certains découpages départementaux dont Vienne était le meilleur exemple :
    Nous sommes à 500 mètres du département du Rhône, nous sommes à 1h30 de la préfecture Grenoble, par départementale, à 20 minutes du cœur de Lyon, par TER. Notre Lycée public est dans le département du Rhône, nous partageons le musée archéologique, la passerelle. Regardez les soucis que nous ont posés ces deux derniers édifices. Regardez notamment la difficulté pour s’accorder entre les 2 départements lorsqu’il a fallu lancer les travaux de réparation de la passerelle ! Pourquoi cette barrière entre départements est si forte et problématique, alors que dans d’autres cas elle ne l’est pas : Saint Romain en Gal, ville du département du Rhône est bien membre de la CAPV ! Bref, à défaut de supprimer le département la moindre des choses serait de définir un nouveau découpage ! A ce sujet, je vous invite notamment à lire ma note volontairement provocatrice Vienne doit elle rester en Isère ?

    La conclusion de cette note est pour moi la suivante : si beaucoup de citoyens sont convaincus du bienfondé de ces mesures, le blocage vient selon moi des politiques, des élus de tout bord qui tiennent fortement à leurs sièges et à leur carré de pouvoir. Et j’ai bien peur que cette réticence, uniquement politique, ne débouche que sur une mesurette. Un référendum d’initiative populaire irait bien plus loin à mon avis.

  • Les Français plébiscitent l’Europe de l’action et de l’environnement

    En plaçant les listes de la majorité présidentielle très largement en tête, les électeurs français ont donné un signe fort et clair en faveur de l’Europe de l’action. Une Europe volontariste telle que l’avait fait Nicolas Sarkozy durant la présidence française de l’union européenne. Une Europe poussée par des femmes et des hommes d’action que sont les députés européens issus de la liste de la majorité présidentielle telle que l’incarnent Françoise Grossetête et Damien Abad. Une vraie réussite et un vrai espoir pour que cette Europe soit une Europe en mouvement et non une Europe de l’immobilisme.

    Autre leçon de ce scrutin, les électeurs français et même européens ont également montré que l’environnement était également un thème cher à leurs yeux et devait être une des priorités de l’Europe.

    Écologie, environnement, des thèmes également chers au gouvernement français. On l’a vu avec le Grenel de l’environnement, également au niveau de l’Europe avec le « paquet énergie climat » né sous l’impulsion là encore de la présidence de l’Europe de Nicolas Sarkozy.  Car, il est ainsi bon de rappeler que l’écologie ne doit pas être une question de partis politiques. L’écologie n’est ni de droite, ni de gauche !

  • Résultats des élections européennes à Vienne

    En attendant une note d’analyse plus complète demain concernant les résultats des élections européennes, voilà quelques premiers chiffres concernant Vienne :

    Liste Pourcentage Nombre de voix
    Majorité présidentielle 28,79% 2 090
    Europe Écologie 16,72% 1 299
    Changer l’Europe maintenant avec les socialistes 19,02% 1 381
    Modem 7,99% 580
    Front National 6,14% 446
    Front de gauche 5,08% 369
    Pas question de payer pour leur crise (NPA) 4,42% 321
    Debout la république 1,85% 134

    L’ensemble des résultats de vienne sont disponibles sur cette page.

  • Un moyen original pour inciter à voter le 7 juin

    L’UMP avait ouvert les hostilités, le 21 avril, en lançant la caravane de la majorité présidentielle pour l’Europe, avec à son bord 20 000 préservatifs vantant “l’Europe qui protège”. Mais c’est le Parlement européen des jeunes (PEJ) qui a le plus fait parler de lui, avec trois flyers lancés à l’occasion de la Fête de l’Europe, le 9 mai : il appelle chaque électeur, avec de simages mêlant pin-ups et accessoires SM, à choisir, soumettre, ou plier les futurs députés européens “selon vos désirs” .

    Lire la suite : Du sexe pour vanter l’Europe.

    Je trouve l’idée assez originale, et qui a le mérite de faire parler d’elle. Après tout, tous les moyens sont bons pour rappeler qu’il faut voter le 7 juin !

    Choisissez les selon vos désirs